domingo, 31 de mayo de 2009
Hermafroditismo
"Después de la criatura nacida de un huevo no fecundado, es el descendiente del hermafrodita el que representa la más intensa homogeneidad en la herencia fisiológica. El hermafrodita, macho y hembra en un solo individuo, llamado en griego hombre y mujer (andrógino)^ es en otro aspecto descendiente de Hermes (Mercurio) y Afrodita (Venus), y heredero del vigor de aquél y de las gracias de ésta; se reproduce sin el concurso ajenp, diferenciándose de la hembra partenogenética en que posee las dos glándulas sexuales o, cuando menos, las dos gametas, el huevo y el espermatozoide en una sola glándula. En la reproducción del hermafrodita se da una verdadera fecundación, sin otra advertencia que provenir de un solo individuo los dos elementos s€:xuales; en la partenogénesis, como acabamos de ver, un solo individuo, siempre femenino, logra la evolución delhueyo sin el concurso del espermatozoide, o lo que es lo mismo, sin fecundación.
Para los alcances de la conservación del carácter químico del progenitor en la descendencia, el hermafrodita ha de bastarse a sí mismo; es decir, que ha de producir simultáneamente o con corto período de separación huevos maduros en aptitud de ser fecundados y semilla fecundante: así se produce la autofecundación ^ y en el cuerpo del hijo no entran materiales extrafios a su único progenitor, padre y madre al mismo tiempo.
La autofecundación tiene muy limitados horizontes en la Zoología, pues son contadas las especies en las que se ha podido comprobar: el ejemplo más conocido lo ofrecen las tenias. La solitaria se compone de muchos anillos, y todos ellos provistos de glándulas sexuales: los más viejos (proglótides) son femeninos, puesto que poseen un ovario bien desarrollado y un testículo atronco que no funciona; lo contrario sucede con los anillos jóvenes, que cuentan con un testículo en plena función cuando aún no se ha esbozado el ovario. En las tenias se da una verdadera autofecundación, si no entre las gametas de un solo anillo, entre las de los jóvenes y los viejos, los
primeros, actuando de machos, ponen la semilla, y los otros, los huevos. En el ejemplo de las tenias, que es, como dijimos, ejemplar entre las especies hermafroditas, es más precoz el desarrollo de la glándula masculina (protandria); el ovario se retrasa y, por lo mismo, no coinciden las dos gametas dispuestas para la fecundación. La semilla se pasó para cuando el huevo alcanza a la madurez: por esta falta de coincidencia no se fecundan entre si las gametas de cada anillo de las tenias..."
JOSÉ GÓMEZ OCAÑA
viernes, 15 de mayo de 2009
À Bangkok
"A Bangkok, aux heures où la colonie européenne s'assemble autour du thé fatal et du rituel whisky-soda, volontiers je prenais un sampan et, traversant la Mé-Nam, j'errais dans le dédale des canaux — des klongs — de la rive droite, décor d'un exotisme tropical, unique dans l'Extrême-Orient. Les paisibles habitants de cette cité fluviale me regardaient avec une curiosité exempte de malveillance ; s'ils me
voyaient en peine de mon chemin ou de quelque objet, ils riaient et me fournissaient sur l'heure l'indication utile ou l'objet voulu ; et, quand je les remerciais, ils riaient encore en me disant adieu.
Je me suis également plu à fréquenter, de jour et de nuit, les « wat », qui sont les pagodes du Siam. J'ai pu circuler à ma guise dans les cours des temples, parmi les ruœlles des bonzeries, pénétrer dans le sanctuaire et m'y tenir accroupi sur la natte, tandis que se dévidait dans la pénombre l'écheveau des psalmodies. Partout, en place de la défiance envers l'étranger, rencontrée souvent ailleurs, j'ai
trouvé la prévenance à l'égard de l'hôte.
Mes souvenirs les meilleurs sont ceux de quelques excursions que j'ai faites dans l'intérieur du pays. Ayuthia, où j'ai connu le charme de la vie sur l'eau, Kan-Buri, Petchaburi, Chantaboun évoquent pour moi des visions agréables. Aussi bien dans la brousse qui étreint les ruines de la vieille capitale Thaï, que sur les bords du fleuve Meklong, je me suis senti dans une sécurité préférable à celle de nos villes. Au cours de nos promenades ou de parties de chasse, mes compagnons et moi ne nous sommes guère assis près d'une hutte, d'une maison flottante, sans que ses occupants vinssent nous offrir une tasse de thé, une cigarette ou la chique de bétel, qu'ils s'égayaient de voir refusée.
J'ai ressenti ces impressions diverses assez vivement pour vouloir' les exprimer dans les pages qui suivent. Toute mon ambition d'auteur est de faire partager à ceux qui les liront, ma sympathie pour une race demeurée jusqu'à ce jour sans agitation, sans haine et sans fanatisme. Je lui souhaite de rester longtemps encore telle que j'ai tâché de la dépeindre..."
P. L. Rivière
L'Eternellement Vrai
L´ÉTERNELLEMENT VRAI
Pourquoi, mignonne, nous aimer?
A quoi nous sert de nous pâmer.
Puisqu'un jour vient où l`on se quitte.
Où Ton se quitte?
Et c'est, pour toi comme pour moi.
Ici-bas, la bien triste loi :
On a le tort d'aimer trop vite,
Trop vite!
Tu croîs notre amour éternel
Et, dans un serment solennel.
Tu murmures : a Comme je t'aime,
Comme je t'aime ! »
Celui qui me remplacera
Comme moi te le jurera.
Et tu lui jureras de môme.
De môme!
Tu ne me crois pas, car tu ris;
Tu te sais belle et tu te dis:
« N'ai-je pas tout pour le séduire,
« Pour le séduire? »
C'est vrai, j'ai pleuré, bien souvent»
La nuit entière, à toi rôvant...
Peut-ôtre me feras-tu rire.
Bien rire?
J'adore tes grands yeux pervers,
Et je donnerais l'Univers
Pour tes cheveux blonds comme lune.
Blonds comme lune.
Il se peut iort bien que, demain.
Je dise, te serrant la main :
"Quittons-nous ! ma maîtresse est brune,
« Très brune. »
Aprës les baisers qui nous tuaient,
Auxquels nos lèvres s'habituaient.
Nous dormions, lassés de névrose,
Oui, de névrose...
Mais tout cela tu l'oublieras,
Dans d*autres bras tu dormiras
Toujours souriante et plus rose.
Plus rose.
Mais je vois des pleurs dans tes yeux...
Pardon, mon amour, je m*en veux :
T'avoir fait pleurer, toi si bonne.
Toi si bonne
Aimons-nous, tant que nous pourrons ;
Puis, après cela... nous verrons
Allons! viens m'embrasser, mignonne!
Mignonne !
Jean Varney
Champagne
"Nada más á propósito que unas cuantas botellas del esquisito licor que sirve de epígrafe a
este capítulo para terminar alegremente una suculenta comida.
Nada más admirable para sostener la animación y el chiste en las orgías de los libertinos y
en los festines de los poderosos.
Al anotar esta palabra, surge el recuerdo de que el Champagne es una bebida muy deliciosa,
pero muy cara.
Incompatible con el estómago de los desheredados.
De los poetas y maestros de escuela, por ejemplo.
Verdad es que para estos son incompatibles hasta las patatas.
Esto es muy cierto, pero también muy doloroso.
Porque los maestros podian tener el derecho de comer y de almorzar tan dignamente como
un político de nuestros tiempos.
Sin embargo, el único derecho que se les reconoce, es el derecho de morirse de hambre.
Y la mayor parte abusan de él de una manera lastimosa .
Pero volvamos al Champagne del que debemos ocuparnos, para desechar tristes ideas.
A la vista del espumoso líquido surge en la mente un cúmulo de consideraciones.
La sociedad puede compararse á una copa de este licor, que se desborda como él y traspasa los
límites en que se quiere contenerla .
Las clases desaparecen y se confunden, como tratan de confundir el falso Champagne y el ver-
dadero.
Esto último es una desgracia . Lo primero el principio de una felicidad.
No deberían existir más que dos clases.
Los hombres de bien, y los que no lo son.
La única y verdadera nobleza reside en los primeros, aunque los segundos puedan cubrir un
palacio con sus pergaminos.
Además, que todos hemos tenido un ascendiente noble.
El ascendiente de referencia era Noé.
La humanidad padece á veces olvidos incomprensibles.
Si Noé resucitara, reclamaría por lo menos el titulo de marqués del Arca, que le correspondía
por derecho de ocupación.
Noé trae á la memoria el cultivo de las viñas.
Y por consiguiente, el vino y el Champagne.
En el fondo de una copa de esté licor, sobre todo estando entre dos luces, se descubre siem-
pre alguna imagen de color de rosa .
Al llevarla á los labios, las ideas adquieren un matiz igual, brotan las ilusiones,, se escitan
los sentidos, y la lengua más torpe, adquiere una prodigiosa flexibilidad...
El conde de Mina de Oro era partidario del Champagne... "
Ceballos Quintana
jueves, 14 de mayo de 2009
Gracieux sajou
J´eus un rêve pendant mon sommeil. Dans ce rêve je me voyais au milieu de ces mêmes singes maudits auxquels j'avais si miraculeusement échappé dans la journée de la veille. J'étais encore en leur pouvoir! Rien n´était changé : ni le lieu de la scène, ni les personnages. Le lac s'étendait à mes regards ; les arbres s'élevaient et se balançaient autour de l´eau ; les feuilles et les fruits dont on les avait dépouillés à coups de pierre jonchaient la terre. Mes deux redoutables orangs-outangs non plus ne m'avaient pas quitté : l'un était encore à mes pieds, l'autre à ma tête. Ils continuaient les persécutions dont mon infortuné pantalon était le théâtre. Après l'avoir déchiré en deux parties à force de le tirailler en sens contraire, ils avaient mis à découvert mon corps, particulièrement le ventre et la poitrine; puis, de l'examen attentif de ma peau, ils étaient passés à celui de mes côtes, qu'ils paraissaient vouloir ouvrir afin de voir ce qu'elles renfermaient.
Pour parvenir à leur but, chacun d'eux s'était emparé d'une grosse pierre et se préparait à me. briser l'estomac. C'est là le procédé auquel ils ont ordinairement recours quand ils veulent manger l'intérieur d'une tortue ou d'une noix de coco. Les deux pierres étaient déjà soulevées sur ma poitrine. Mon salut avant tout! je fais feu sur l'un des deux orangs-outangs, et je le tue ; je vais faire feu sur l'autre... Le bruit du premier coup que j'avais réellement tiré en dormant m'avait éveillé. . . Mais en m´éveillant je me trouvai hors de moi, furieux, fou de rage et l´autre pistolet à la main. Un groupe de singes était devant moi ; j'ajuste mon second coup, je lâche la détente, un singe est frappé, il tombe.
Que Dieu, dans sa bonté, préserve à jamais moi et les miens d´un pareil spectacle ! Le pauvre singe, qui n'était pas un épouvantable orang-outang comme celui de mon rêve, mais un gracieux sajou se traîna jusqu'à mes pieds en perdant son sang. Je l'avais blessé mortellement au dessous du coeur. Ne voulant pas le faire longtemps souffrir, je le saisis par la queue, et après l'avoir agité circulairement comme une pierre au bout d'une fronde, je lui cognai la tête contre un arbre. Mon malheureux sajou vivait encore. Avec quel air touchant il me regardait! comme il me léchait les mains pour que je ne le fisse pas mourir! comme il me priait et me suppliait avec ses petits cris plaintifs que j'entends encore. Pour l'achever plus vite, je courus au rivage et le tins plongé dans la mer jusqu'à ce qu'il fût noyé. Pendant ce temps, qui me parut aussi long que si l'on eût exercé sur moi les mêmes tortures, ses charmants petits yeux mourants continuaient à suivre les miens ; ses regards étaient un reproche et une prière. Quelle déchirante agonie! Je la subis, je la partageai jusqu'au bout. Vivrais-je cent ans, ce tableau, où la souffrance avait élevé l´instinct de la béte au niveau de la cruelle intelligence de l'homme, demeurera sans fin dans ma mémoire. Et ces lignes, que je n'ai pas écrites sans me sentir remuer tout le cœur et les larmes me mouiller les yeux, sont le châtiment de mon meurtre inutile, car ce pauvre singe ne m'avait rien fait.
Plus tard je me souvins de ce que Buffon dit du sajou : « C'est un des animaux de la plus vive et de la plus amusante espèce des singes : il est à peu près de la grosseur d'un chat ; il a le corps brun, la face et les oreilles couleur de chair. Ils sont fantasques dans leurs goûts et dans leurs affections ; ils paraissent avoir une forte inclination pour de certaines personnes et une grande aversion pour d'autres, et cela constamment. »
L. Gozlan
miércoles, 13 de mayo de 2009
Sodome Fin
"Jacques Soran n"a-t-il pas assez cruellement expié une aberration dont il fut à peine cou-
pable ? Non, la vie est plus triste, et le châtiment commence dur et injuste.
Ses douleurs physiques sont terribles; mais que sont-elles auprès des tortures de son esprit?
Toutes les manifestations de la vie disparaissent peu à peu, cependant que la sensibilité et la
conscience subsistent seules pour que la souffrance soit aiguë et parfaite. Les principales
fonctions d'un organisme jadis puissant sont peu à peu troublées et abolies, mais l'esprit sans lucidité, mais conscient, résiste vivace.
Jacques Soran est là, et les désespérantes hallucinations l'assiègent; l'hypocondrie, avec
son cortège de persécutions et de supplices, l'envahit.
Parfois, il rugit de fureur, ou, se roulant à terre, il pousse des gémissements, se débattant
au milieu des ennemis qui l'assaillent...
— Fuyez! fuyez! hurle-L-il. Yoyez-vous, la pluie de soufre et de feu ! Sentez-vous l'horrible
odeur des lacs de bitume enflammé qui m'engloutissent et me dévorent. Fuyez! fuyez! Je dois
périr seul, Dieu le veut ainsi ! Sodome ! Sodome ! la terre s'entr'ouvre et des flammes sélancent, et déjà mon corps se consume.
... Ecoutez! tout craque, et les goufl"res m'attirent. Fuyez! fuyez! C'est écrit dans la Bible en
lettres de feu : « Sauve-toi au nom de ta vie, ne « regarde pas derrière toi, et ne t'arrête pas dans « tout le district! Sauve-toi sur la montagne « pour ne pas périr ! Sodome ! Sodome ! » Grâce ! grâce ! Ah ! je brûle !
Maintenant on voit nettement la mort étreindre Soran peu à peu : l'être disparaît par parties; les
jambes, déjà, sont impotentes et les bras impuissants ; la parole inintelligible, sauf dans les
moments de fureur. Dans de rares instants, la lucidité revient, et il peut causer un peu avec
les visiteurs : c'est, tous les jours, Henri Laus qui vient assidûment et reste le plus longtemps
possible auprès de lui; c'est aussi l'abbé Gratien qu'il a fait demander, et qui essaye de consoler
celui qu'il n'a pu sauver. Doucement, Jacques Soran s'entretient avec eux, et dans ces inter-
valles où la névrose semble seloigner, il comprend qu'il est malade, et parle avec coniiance
de sa guérison prochaine. Tout à coup le délire l'empoigne, et il veut se précipiter sur ses amis,
et le gardien, toujours présent, doit le retenir.
Il les injurie alors, les accuse de tons ses maux et, ricanant, il se donne cette consolation de les
entraîner avec lui dans l'abîme :
— Ah ! traîtres, vous m'avez perdu, mais vous brûlerez avec moi ; les flammes sont là : les voyez- vous? Ohl qu'elles sont belles! (et il les contemple avec satisfaction). Elles sont rouges et
bleues. Ah ! lâches ! vous avez peur! c'est le doigt de Dieu ; mais'je ne veux pas mourir seul. — Et il s'élance encore. "
— Messieurs, dit le médecin, il est cinq heures, si vous voulez vous retirer...
FIN"
H. d'Argis
pable ? Non, la vie est plus triste, et le châtiment commence dur et injuste.
Ses douleurs physiques sont terribles; mais que sont-elles auprès des tortures de son esprit?
Toutes les manifestations de la vie disparaissent peu à peu, cependant que la sensibilité et la
conscience subsistent seules pour que la souffrance soit aiguë et parfaite. Les principales
fonctions d'un organisme jadis puissant sont peu à peu troublées et abolies, mais l'esprit sans lucidité, mais conscient, résiste vivace.
Jacques Soran est là, et les désespérantes hallucinations l'assiègent; l'hypocondrie, avec
son cortège de persécutions et de supplices, l'envahit.
Parfois, il rugit de fureur, ou, se roulant à terre, il pousse des gémissements, se débattant
au milieu des ennemis qui l'assaillent...
— Fuyez! fuyez! hurle-L-il. Yoyez-vous, la pluie de soufre et de feu ! Sentez-vous l'horrible
odeur des lacs de bitume enflammé qui m'engloutissent et me dévorent. Fuyez! fuyez! Je dois
périr seul, Dieu le veut ainsi ! Sodome ! Sodome ! la terre s'entr'ouvre et des flammes sélancent, et déjà mon corps se consume.
... Ecoutez! tout craque, et les goufl"res m'attirent. Fuyez! fuyez! C'est écrit dans la Bible en
lettres de feu : « Sauve-toi au nom de ta vie, ne « regarde pas derrière toi, et ne t'arrête pas dans « tout le district! Sauve-toi sur la montagne « pour ne pas périr ! Sodome ! Sodome ! » Grâce ! grâce ! Ah ! je brûle !
Maintenant on voit nettement la mort étreindre Soran peu à peu : l'être disparaît par parties; les
jambes, déjà, sont impotentes et les bras impuissants ; la parole inintelligible, sauf dans les
moments de fureur. Dans de rares instants, la lucidité revient, et il peut causer un peu avec
les visiteurs : c'est, tous les jours, Henri Laus qui vient assidûment et reste le plus longtemps
possible auprès de lui; c'est aussi l'abbé Gratien qu'il a fait demander, et qui essaye de consoler
celui qu'il n'a pu sauver. Doucement, Jacques Soran s'entretient avec eux, et dans ces inter-
valles où la névrose semble seloigner, il comprend qu'il est malade, et parle avec coniiance
de sa guérison prochaine. Tout à coup le délire l'empoigne, et il veut se précipiter sur ses amis,
et le gardien, toujours présent, doit le retenir.
Il les injurie alors, les accuse de tons ses maux et, ricanant, il se donne cette consolation de les
entraîner avec lui dans l'abîme :
— Ah ! traîtres, vous m'avez perdu, mais vous brûlerez avec moi ; les flammes sont là : les voyez- vous? Ohl qu'elles sont belles! (et il les contemple avec satisfaction). Elles sont rouges et
bleues. Ah ! lâches ! vous avez peur! c'est le doigt de Dieu ; mais'je ne veux pas mourir seul. — Et il s'élance encore. "
— Messieurs, dit le médecin, il est cinq heures, si vous voulez vous retirer...
FIN"
H. d'Argis
martes, 12 de mayo de 2009
Sodome
« Vous n'aurez pas, avec un mâle, le coït féminin, » dit la Bible. Quoi de plus chaste et
de moins troublant que cette phrase brutale et sauvage? n'est-elle pas le modèle, dans sa sim-
plicité si explicite, du psychologue des psychologues honteuses?
Les vices contre nature sont comme une charogne décomposée que son odeur acre et son
aspect purulent protège du scalpel. L'étude en est formidable ; elle doit, pour être saine, être
brusque et courageuse ; elle doit, pour ne pas être dangereuse, s'abstenir de pruderie et de
réticences.
Ces lignes expliqueront peut-être suffisamment une conception qu'on pourrait appeler le
Natwalisme de la pensée.
Les impressions neuves, même qu'un peu neuves, sont rares au Parisien. Il pourrait en
découvrir, peut-être, mais si loin! s'enfuir au pôle ou à l'équateur, entrer dans une mosquée,
s'introduire au sérail... au reste, vivre dans la neige ou respirer le soleil, prier nu-tête ou
nu-pieds, voir des femmes s'ennuyer comme s'ennuient d'autres pensionnaires : tout cet in-
connu lui serait-il bien nouveau?
Quel est l'homme de trente ans, amoureux de sentir, qui n'a éprouvé toutes les émotions,
tous les tressaillements? En quinze années, il a admiré, aimé, souffert, espéré : toute la formule
de la vie.
C'est d'abord, au collège, par besoin et par obéissance, les enthousiasmes sans quartier, les
cultes idolâtres qui s'attiédiront plus tard. Il en sort, le voilà libre : sur le trottoir, une tille lui
fait un signe : il la suit, rougissant de désir et de honte. La rue est déserte, la maison ignoble,
la femme repoussante, et il se cache et il rase les murs. Il monte et rougit encore devant le
bureau de l'hôtel : il lui semble quon sourit à son passage : il regrette d'être venu, il voudrait
s'en aller : la porte de la chambre s'ouvre et il entre; la raccrocheuse, experte, a lu dans son
esprit et dans sa bourse : elle est maternelle, et mignolante et joyeuse ; cela l'amuse, la bonne
fille, de prendre cette virginité ; lui est là bouche bée, ne sachant que faire : ce gros rire l'énerve... au bout de quelques instants, il descend encore débraillé, étonné et écœuré : c'est çà, la
femme ! . . .
H. d'Argis
lunes, 11 de mayo de 2009
La locura del Quijote
Entre las causas sólo tres, en rigor, parecen admisibles, por su notoria acción en el desenvolvimiento de la locura en general, aunque no particularmente en el de la especie que padeció Don Quijote; á saber, la edad viril; la mudanza de vida, de activa en ociosa; y ía mucha vigilia : causas, no obstante, más bien predisponentes que ocasionales. Dos cita, que, á todo tirar, no pasan de posibles: las estaciones de verano y otoño, á que refiérelas mayores locuras del Andante, y el exceso de lectura; otras tres, que son totalmente -inciertas: el temperamento bilioso y melancólico, la agudeza y cultura del entendimiento, y los alimentos cálidos, viscosos y de mal nutrimento; y una sexta, que es el ejercicio violento, del cual puede decirse que más eficacia tiene para resolver ó moderar que no para producir enfermedades mentales. En lo del orgullo de familia y nobleza se sale, á ojos vistas, de lo histórico, pues por ningún texto consta que Don Quijote descendiese, por línea recta de varón, de Gutierre Quijada, vencedor de los hijos del Conde de San Polo ; y sí únicamente que una vez dijo, aunque sin jactancia, ser hijodalgo de solar conocido y de posesión y propiedad, y de devengar quinientos sueldos^. Mas en lo que parte de ligero es, no en poner entre las causas de la locura las pasiones amorosas, sino en dar por muy enamorado al Hidalgo, quien, á la verdad, lo anduvo, pero mucho antes de perder el juicio; y de caballero, ó rematado ya, lo fué platónico y continente, y tan sólo porque los tales debían serlo de por fuerza; en te'rminos que con más de un pasaje de la historia puede sustentarse que la existencia ó realidad corpórea que él daba á la señora de sus pensamientos, era pura fantasía de una concepción delirante: realidad subjetiva, la única que cabe en este fenómeno patológico; existencia que no lo es sino en la mente del orate ; el cual , sin embargo , tiene certidumbre tan firme, por lo menos, de ella como de la misma realidad sensible. Sea lo que fuere, no puede dudarse de que el Hidalgo no enloqueció de enamorado, sino que, por loco, cayó en la cuenta de que había de enamorarse.
En la sintomatología procede el autor sintética , y no analíticamente , diagnosticando la locura de Don Quijote sin referir por menor sus fenómenos. Sobre este particular nada puede oponerle el alienista, porque fija bien el carácter del mal ; aunque es de lajnentar que omitiese ciertos hechos de gran valor clínico, que, sin embargo, apunta con alguna vaguedad diciendo que «los objetos externos que se ponían en contacto con los «sentidos del enfermo , lejos de producir sensaciones é «imágenes regulares, ocasionaban desvarios en su juicio, y se pintaban y reproducían en su imaginación «conforme á la disposición initerna de su cerebro y fantasía. « No puedo convenir en la división que hace de los tiempos ó periodos de la locura del Caballero, por cuanto los que señala no son tales en realidad , sino tres accesos, y aun mejor, sólo dos, bien distintos y determinados, que corresponden respectiva y exactamente á las dos Partes de la historia , con el período de invasión é incremento en el primero , y de declinación y resolución en el segundo. Entre ambos accesos media otro período de remisión , correspondiente al tiempo que el Hidalgo estuvo en su casa , desde que á ella lo llevaron en el carro de bueyes, hasta que hizo su tercera salida: pero, entie'ndase bien, remisión engañosa, locura amortecida, á modo de brasa mal cubierta con rescoldo , que apenas se le quita y aparta éste , cuando vuelve á arder con vigor bastante para causar un incendio. Así como en esta novela no hay propiamente enredo, trabazón ó dependencia de los lances entre sí, antes toda ella es una narración tirada, de cuyos capítulos podrían omitirse algunos sin que su falta obstase á la inteligencia de los restantes, ni disminuyese su interés; á este tenor, la locura de Don Quijote entra á un tiempo y de lleno eii acción, y en el período de estado, que así se dice técnicamente; en el cual se mantiene inalterable hasta la viva crisis que promueve la declinación; porque no cabe duda en que cuando el Hidalgo sale por la puerta falsa del corral de su casa , y anda imaginando el bello encabezamiento que á la historia de sus famosos hechos pondrá el sabio que la escribiere, no está más ni menos loco perdido que mientras va paseando de rúa por Barcelona, admirado de que todos los transeúntes le conozcan y nombren, é ignorante de que en el balandrán le hayan puesto un pergamino que con letras grandes declara su nombre y patria. Grande es ¡a prerogativa , dice , que encierra en sí la andante caballería, pues hace conocido y famoso al que la profesa por todos los términos de la tierra: si no, mire vuesa merced, señor don Antonio, que hasta los muchachos de esta ciudad, sin nunca haberme visto, me conocen: razonamiento que tanto vale para el diagnóstico de su locura, como el que, no bien dejadas las ociosas plumas, dijo entre sí, caminando alegre y ufano sobre Rocinante por el campo de Montiel: ¡Dichosa edad, y siglo dichoso aquél, adonde saldrán á luz las famosas hazañas mías, dignas de entallarse en bronces, esculpirse en mármoles y pintarse en tablas, para memoria en lo futuro! Hay, además, en este párrafo de Morejón, ora alguna inexactitud, ora alguna confusión, no tanto en el aducir los datos, cuanto en el interpretarlos según la doctrina médico-psicológica, especialmente con respecto á la penitencia de Sierra Morena, que tengo para
mí fué un epifenómeno, ó llámese, si se quiere, rara extravagancia, de carácter distinto del que le atribuye el autor del folleto...
Pi y Molist
Suscribirse a:
Entradas (Atom)