domingo, 26 de enero de 2014

La famille Fenouillard chez les Papous

 

Chez les Papous.

M. Fenouillard déjà chef de famille le devient de cuisine.

La famille Fenouillard s'est accroché discrétement à l'arrière d'un canot Or, en revenant à la surface, M. Fenouillard se trouve dans le voisinage d'un canot anglais regagnant son bord. M. Fenouillard saisit l'occasion par les cheveux et le canot par son gouvernail, donnant ainsi au monde une nouvelle preuve de son sang-froid bien connu et de sa présence d'esprit devenue légendaire.
M. Fenouillard demande au capitaine du navide de les garder à son bord Conduit en présence du capitaine Asdrubal Mac Haron, M. Fenouillard cherche une phrase qui soit de circonstance : « Commodore, dit M. Fenouillard avec à-propos, je viens comme Thémistocle et Napoléon m'asseoir au foyer de la perfide Albion ! » Ces dames admirent l'érudition de M. Fenouillard et implorent de l'œil le capitaine Asdrubal.
M. Fenouillard fait la cuisine à bord du navire « Aôh ! dit le commandant Asdrubal Mac Haron, le bateau il a été le Old Erin et, nô le perfide Albion. Tout de même le maître coq il été devenu mort, vous pouvez vous asseoir au foyer de loui ! » C'est ainsi que M. Fenouillard devint cuisinier, madame Fenouillard relaveuse et mesdemoiselles marmiteuses à bord du Old Erin, capitaine Asdrubal Mac Haron.
Le capitaine du navire bondit dans tous les sens après avoir goûté la cuisine de M. Fenouillard Malheureusement, les connaissances culinaires de M. Fenouillard ne sont pas à la hauteur de sa bonne volonté. C'est ce qui explique pourquoi le commandant Asdrubal Mac Haron éprouve un certain malaise et le besoin de manifester son mécontentement.
La famille Fenouillard, assise sur la plage d'une île déserte Accusé de tentative d'empoisonnement sur la personne d'Asdrubal Mac Haron, M. Fenouillard a le choix entre : être pendu haut et court à la vergue du grand cacatois ou abandonné avec sa famille sur la plage inhospitalière d'une île déserte.
Les habitants de l'île déserte découvre la famille abandonnée sur la plage M. Fenouillard ayant observé qu'il aimerait mieux ni l'un, ni l'autre, on lui fait remarquer qu'il sort de l'hypothèse. Alors il choisit la plage inhospitalière.
Or, cette île déserte se trouve être peuplée de beaucoup de sauvages.
Colophon de la première partie

Le « pas du Tournebroche ».

Les sauvages préparent du feu à l'arrivée des Fenouillard Conduits sous bonne escorte au village de la peuplade, nos amis assistent de loin à quelques préparatifs, que M. Fenouillard n'hésite pas à qualifier de culinaires. « Je m'y connais ! » dit-il ; puis il ajoute : « Enfin nous allons donc pouvoir nous mettre quelque chose sous la dent ! ces sauvages sont vraiment de bien excellentes personnes ! »
Une demoiselle Fenouillard est mise sur le plateau d'une grande balance « Et comme ils sont méthodiques et intelligents ! poursuit M. Fenouillard. Évidemment ils vont nous partager la nourriture proportionnellement à notre poids ! Sinon, je ne m'expliquerai pas très bien le but de cette opération. » Pauvre M. Fenouillard qui ne voit pas que ce n'est là que le prologue d'un drame…, mais n'anticipons pas !
Les sauvages effectuent une dans en tenant dans une main un tournebroche Les Papous s'étant mis alors à exécuter une danse de caractère connue dans le pays sous le nom de « pas du tournebroche » M. Fenouillard s'imagine qu'on lui donne la comédie. « Décidément ces jeunes gens sont d'une amabilité et d'une distinction parfaites, » dit-il. « Je parie que pendant notre repas, nous aurons la musique de la garde républicaine. »
Les sauvages montrent à monsieur et madame Fenouillard leur tournebroche Mais, hélas ! la vie n'est qu'un tissu de désillusions. La danse terminée, deux aimables jeunes gens s'approchent et avec une exquise politesse, essayent, par quelques signes forts intelligibles, même pour un esprit non prévenu, de faire comprendre à monsieur et madame Fenouillard dont le poids a été reconnu suffisant, quelles sont les intentions de la peuplade à leur égard.
Les sauvages recueillent dans leurs bras les dames évanouies Madame Fenouillard, qui est très intelligente, a compris et croit devoir s'évanouir. Par esprit d'imitation, ces demoiselles s'évanouissent aussi, au grand étonnement des jeunes gens non moins aimables que distingués. Il n'est pas certain que mesdemoiselles Fenouillard aient compris ; depuis quelque temps leur intelligence semble comme obscurcie.
M. Fenouillard enlève son chapeau et découvre le hanneton qui orne son front Quant à M. Fenouillard, qui craint d'avoir compris, il juge que le moment est venu de se découvrir pour adresser au ciel une dernière et solennelle prière. Il enlève donc le béret immaculé, insigne de ses dernières fonctions et emblème de son âme pure ; puis levant au ciel des yeux humides de larmes…
Colophon de la deuxième partie

Agénor Ier, roi des Papous.

Les sauvages se prosternent devant M. Fenouillard Or, d'après une antique prophétie des Papous, un homme blanc marqué d'un signe au front, devait un jour sortir de la mer pour faire le bonheur du peuple. C'est pourquoi, à la vue du front découvert de M. Fenouillard, les Papous se prosternent avec ferveur devant le hanneton indélébile.
M. Fenouillard et sa famille sont porté en triomphe Puis M. Fenouillard l'élu du Grand-Esprit, est triomphalement porté avec respect et sa famille jusqu'à la case royale, au milieu d'un grand concours de peuple dont les acclamations enthousiastes le proclament Grand-Ghi-Ghi-Bat-i-Fol des Papous, sous le nom d'Agénor Ier.
Deux sauvages se proposent de repeindre Agénor Ier de la bonne couleur Alors un délégué s'avance et, avec toutes les marques du plus profond respect, tente de faire comprendre au nouveau roi qu'il doit, de toute nécessité, se laisser accommoder à la mode du jour. Agénor Ier, qui n'a pas compris; demande quelques instants de méditation.
Les deux sauvages expliquent que c'est ça ou la broche Ensuite, deux délégués forts éloquents entreprennent de prouver par des arguments décisifs à Agénor Ier qu'il a tout intérêt à adopter le costume national.
M. Fenouillard Agénor Ier repeint en noir et habillé d'un pagne M. Fenouillard (sous le nom d'Agénor Ier) se décide, et ne tarde pas à apparaître en grand uniforme aux yeux éblouis de ses peuples.
Scène de liesse proche des bacchanales antiques (ou des antiques bacchanales c'est à voir) Puis pour fêter dignement l'avénement du nouveau monarque, il y eut de solennelles réjouissances – «  que le peuple célébra avec un calme digne des plus grandes éloges, en donnant l'exemple d'une tempérance rare en pareille circonstance » (Extrait du Journal officiel des Papous, Agénor Ier étant roi).
Colophon de la trosième partie

M. Fenouillard commet un calembour.

M. Fenouillard sauve, d'un geste de son sceptre-parapluie, le docteur Guy Mauve d'une mort certaine Puis on immole quelques victimes. La dernière est un prisonnier dans lequel M. Fenouillard (sous le nom provisoire d'Agénor Ier), reconnaît le docteur Guy Mauve, une vieille connaissance. — M. Fenouillard, grand, noble, généreux, le couvre immédiatement de son sceptre et de sa protection.
Le docteur est jetté dans une case avec son mémoire Pleins de déférences pour les ordres de l'illustrissime monarque qui tient d'une main si ferme les rênes du gouvernement de la locomotive de leur État, les hauts dignitaires se font un plaisir de conduire eux-mêmes, avec toutes sortes d'égards, le docteur Guy Mauve dans la case royale.
Le docteur reconnait dans la case les dames Fenouillard, non encore sorties de leur évanouissement Là, le docteur Guy Mauve, qui est naturellement observateur, s'aperçoit, avec surprise mêlée d'intime satisfaction, qu'il se trouve en présence de physionomies à lui connues et que ces physionomies semblent être, comme d'habitude, dans un état de léthargie avancée.
Le docteur Guy Mauve entreprend la rédaction d'un appendice à son oeuvre Aussitôt le docteur se met en devoir d'ajouter à son grand mémoire un 14e appendice intitulé : « Des voyages immenses que peuvent entreprendre et parachever à l'état de sommeil les animaux dits hibernants. » Appendice où il formule de nouveau cette opinion, déjà par lui émise, que ces dames dorment à la façon du loir.
Agénor Ier surprend le docteur dans ses oeuvres et ses pompes « Et vous savez si le loir est cher ! » murmure sentencieusement une voix à son oreille. C'est Agénor Ier, qui, fatigué des cérémonies auxquelles on le soumet, a tenté de se soustraire à l'anglaise à l'admiration de ses peuples et à leurs hommages et qui, usant de ses prérogatives royales, s'est permis de lire par dessus l'épaule du docteur.
Les sauvages se mettent à rire à l'unisson de leur souverain Agénor Ier Agénor en Ier, intimement ravi d'avoir tant d'esprit, ayant légérement souri de cet excellent calembour, le peuple, qui ignore la cause du mécontentement du Grand-Ghi-Ghi-Bat-i-Fol, s'empresse néanmoins de se tordre. C'est ainsi que les choses se passent en Papouasie.
Colophon de la quatrième partie

Extraordinaire conséquence d'un calembour.

Les Micronésiens se marrent Le rire étant éminemment contagieux gagne les Micronésiens qui deviennent aussitôt tire-bouchonoïdes. (Dessin dû à l'habile crayon de mademoiselle Artémise Fenouillard, princesse du sang.)
Explosions de Polynésiens (et calembourdaines) La contagion atteignant les Polynésiens eux-mêmes, ceux-ci éclatent de rire. (Dessin communiqué par mademoiselle Cunégonde Fenouillard, autre princesse du sang.)
Volcans du Pacifique en éruption Par esprit d'imitation, les volcans du Pacifique entrent eux-mêmes en éruption. (Dessin fait d'imagination par l'auteur qui n'est ni prince, ni princesse du sang.)
Tremblement de terre Ce qui détermine un violent tremblement de terre. (Ce dessin a été exécuté par un de nos plus grands artistes – c'est l'auteur – d'après un instantané communiqué par M. Fenouillard qui affirme avoir, dans ces circonstances, conservé tout son sang froid.)
Le réveil des dames Fenouillard Lequel tremblement produit deux effets principaux : 1er effet : il réveille ses dames de leur léthargie. 2e effet : il n'en produit aucun sur le docteur qui se contente d'écrire en note : Traitement nouveau des léthargiques : déterminer un violent tremblement de terre.
Les membres de la famille Fenouillard sont mis dans des sacs et jettés à la mer Le tremblement de terre produit encore un effet secondaire et accessoire. Persuadés que ce cataclysme est l'indice de la colère des dieux contre leur grand Ghi-Ghi-Bat-i-Fol, les Papous s'empressent de leur sacrifier quelques victimes expiatoires.
NOTA BENE. — Ces renseignements nous ayant été donnés par M. Fenouillard lui-même, nous croyons qu'il y a lieu de ne pas ajouter entièrement foi aux causes qui, selon lui, ont provoqué sa déchéance. Ces causes nous paraissent par trop invraisemblables. Il doit y avoir autre chose.
Dernière heure. — Nous recevons de Melbourne la dépêche suivante : « Agénor Ier détrôné pour actes arbitraires et despotiques : a voulu mettre un impôt sur bretelles, faux-cols et sous-pieds, afin de doter ses filles. » Nous avions donc raison de douter.
Colophon de la cinquième et dernière partie

jueves, 16 de enero de 2014

Dalí, Arrabal: La orgía malograda


Arrabal decía riéndose que Picasso era un imbécil genial, uno enfermo de priapismo, que se despatarraba en una poltrona y sentaba a las mujeres, todas las que pudiera, sobre su enorme polla, sin mover otro músculo, otro que no fuera su polla, sin prodigar una caricia se entiende, y que sus últimos días los pasó bajo el control absoluto de los órganos del KGB soviético, y que para poder visitarlo alguien los agentes del tenebroso aparato debían pedir autorización a las más altas instancias del Kremlin.
Luego volvió a repetir que Dalí, el Divino Dalí, estaba entre los tres hombres más inteligentes que había tratado, y acto seguido, empezó a contar como le habría conocido una noche en que sonó el teléfono en su apartamento en París y al preguntar quién es, una voz le contestó desde el otro lado de la línea, soy yo, Dalí, el Divino Dalí, he visto una de sus obras y quiero escriba una para mí, para montarla, y Arrabal, claro, cómo no Maestro, y Dalí, sí pero antes quiero que pase por mi hotel con una esclava. Arrabal no tenía ni idea donde podía encontrar una esclava, pero sin pensarlo dos veces, le dijo, sí, sí, mañana a las ocho de la noche en su hotel y tomó la dirección.
Arrabal cuenta que en su apartamento había unos amigos, entre ellos una joven lesbiana, feminista militante, maoísta y estudiante de la Sorbonne, y que al comunicarles el pedido de Dalí, pensó que la combativa muchacha saltaría una furia por lo que consideraría una atrocidad, pero no, ella dijo que en su clase podía conseguir siete más de su misma condición para que sirvieran de esclavas ante Dalí y Arrabal.
Arrabal nunca estuvo confiado y siempre creyó podía ser una trampa de la tropa lésbica para lincharlo o castrarlo, o peor, para castrarlo primero y luego lincharlo. No obstante, asegura que al otro día desde las seis de la tarde estaba en su apartamento la tribu de 8 tríbadas listas para el acto sacrificial, pero así y todo Arrabal no confiaba, podía ser un plan de las aguerridas combatientes de la izquierda parisina para, dos pájaros de un tiro, deshacerse de él y de Dalí, o al menos de sus respectivos apéndices viriles. Confiesa Arrabal que lo más complejo fue encontrar una cuerda, que terminó comprando en un pequeño mercado de purgas cercano, que diera para maniatar firmemente a las ocho maoístas, la maniobra misma de maniatar a las maoístas, se dice torpe para cierta labores manuales, y que finalmente, con la ayuda eficaz de su esposa, terminó amarrando convenientemente a la dote de esclavas caídas como del cielo.
Alquiló un coche de caballos y legó frente al lujoso hotel donde vivía el Divino, y nada más bajar con su cordillera de maoístas, que trabajosamente marchaban entre hoscas y curiosas, el portero, un negro inmenso, no le dejó ni hablar y dijo, sí, ya sé, para la habitación imperial del Gran Dalí, yo les conduzco, por aquí, por favor, por aquí, cuidado con las esclavas, no se lastimen, y que una maoísta, seguro la más comprometida con la causa de los humildes del mundo, le lanzó un furioso escupitajo al negro, y que éste, sin perder la compostura, y sin limpiarse, dijo, no se preocupe Sr. así suelen ser las esclavas.
En la habitación fueron recibidos por Dalí y Gala. Con ellos había otro negro inmenso, en traje militar lleno de entorchados y medallas, y al que Dalí llamaba como su Jefe de la Guerra, además de Luis XVI, una vieja destentada, tapada hasta el cuello, y acostada en una cama estilo imperio, y que a cada momento se sentaba levemente para beber largo de un botellón de Wiskey ubicado sobre un artilugio de cedro en el centro mismo de la cama. Luis XVI no hablaba, sólo bebía y sonreía como lo que era, un rey o una reina.
Dalí ordenó al Jefe de la Guerra desatar a las esclavas. Arrabal, el temor aún reflejado en sus ojos, el temor reflejado tras el reflejo de las copas de tinto italiano del Café Borges, y acto seguido ordenó a la primera lesbiana para que mostrara el trasero, unas nalgas blancas y tersas, recuerda Arrabal, y que acto seguido empezó a azotarla sin piedad con un pesado látigo de cuero negro y siete lenguas, bifurcándose cada una en otras siete, bifurcaciones borgeanas, extraído de un cofre de plata, incrustado en pedrerías, y que se dijo, ahora va a iniciar la revuelta lésbica, mañana estaremos en la primera plana de todos los periódicos parisinos, pero no, la azotó hasta la primera sangre, Gala daba moderados saltitos de entusiasmo, Gala la mujer que hizo a Dalí, dijo Arrabal tras un trago largo, y así fue sacando la sangre de cada uno de los ocho traseros maoístas, bajo la atenta, escrutadora mirada del Jefe de la Guerra, sin una protesta por parte de las militantes, salvo unos quejidos y unos siseos, a medio camino entre el dolor y el placer, con cada caída, restallar del látigo en los heroicos traseros revolucionarios.
Agregó Arrabal que al otro día el Jefe de la Guerra fue a recogerle a su apartamento por órdenes del Divino y llevado a una mansión a las afueras de París. Allí en torno a una piscina había unas veinte prostitutas follando con perros, una lo hacía con un enorme mono, otra con un caballo y, sobre todo, decía, follaban entre ellas, en tanto Gala y Dalí observaban el escenario de la batalla desde dos tronos dorados. Asegura que el Divino y la Diva se levantaron y fueron efusivos a saludarle.
Recuerda el escritor que Dalí le pidió encarecidamente que follara con una prostituta, especie de walkiria ataviada con una túnica transparentada, una que hasta ese momento no participaba en la orgía, y a la cual, tanto Dalí como Gala, llamaban dulcemente como la Gran Princesa Aria, y que él se negó rotundamente bajo el argumento de que era un hombre casto, y que Dalí insistía, no hay hombres castos, y yo ordeno que te la folles, tú no puedes desairarme, es una fiesta en tu honor, una fiesta pánica, y Arrabal, pánico soy yo, pero soy casto, soy el casto José del Antiguo Testamento.
Dice Arrabal que Dalí enfureció, que lo hizo salir del lugar escoltado por el Jefe de la Guerra y que al voltear un ángulo de la piscina para salir, alcanzó a divisar al Divino Dalí a cuatro patas lamiendo el culo de la Gran Princesa Aria que, también a cuatro patas, se había despojado convenientemente de la túnica transparentada.
Al otro día, cuenta Arrabal, recibió una llamada de Dalí, un Júpiter tonante, que le decía del otro lado de la línea, óyeme bien, Casto José, cacho de casto, si nada más te atreves a contar algo de lo que has visto, vivido, te destruyo, juro que acabo contigo, con tu carrera, te hago una nada, una sombra, con lo que Arrabal entendió que Dalí quería decir exactamente lo contrario, quería que lo contara, que diera testimonio. Yo bajé el resto de mi copa, pagué, y pensé Arrabal quiere lo mismo, quiere que de testimonio, quiere que yo les cuente esta historia.

Armando de Armas
"Encuentro de tercer tipo con Fernando Arrabal (II)"
http://eichikawa.com/2009/01/encuentro-de-tercer-tipo-con-fernando-arrabal-ii.html