domingo, 29 de marzo de 2009

Aux tressauts de l'omnibus



"Aux tressauts de l'omnibus, les reminiscences rumeurent, des images ludionnent, le subconscient travaille. L'impossible dormir pacifierait. Non ! rien n'entravera le tic-tac cérébral qui moud du mirage, pas même la supercherie des paupières déclanchées sur les petites prunes fallacieuses qui nous solidarisent au monde. Le regard ombilical coupé et clos les yeux du dehors, d'infinies ocellures intérieures étoilent l'ombre volontaire où l'on s'exile. Peu à peu reculent vers les coulisses psychologiques les males idéologies dont savamment nous décuplons en coëfficient cruel nos misères sentimentales, telles des danseuses hâtives, gymnotant encore d'émois chorégraphiques, impatientes des foyers où bruit - parfois - l'eau claire des diamants au creux des paumes financières. Mais la rampe neutralisée, l'interminable spectacle reprend et ce sont soudain tous les émigrants des pays fictifs. Théoriques et prestigieux, tuniqués de lin liturgique et semeurs de gestes dolents, silencieux de ma tristesse et multipliant jusqu'à des horizons insaisissables, comme en des glaces où tremplinent des images, les mêmes attitudes éteintes, mais si berceurs d'être irréels, ils processionnent... Et puis, du rêve..."

Romain Coolus (c'est pas une blague...)

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